Portes du Périgord
 

Après avoir été de simples signes dessinés dans une nature hostile, les chemins sont devenus stratégiques et militaires avec les romains. Le moyen âge était parcimonieusement traversé de routes et ce réseau était synonyme de tous les dangers : parcourues par les bandits « de grands chemins » elles étaient le lieu de redoutables rencontres.

Déjà pourtant, certains devenaient mythiques (les Chemins de Compostelle, les routes de grandes Croisades…). Marco Polo ouvrit la Route des Épices et celle de la Soie. Chemins mystiques, les voies de communication devinrent commerciales, plus rapides à parcourir, plus sûres, ont les identifia, les codifia, les cartographia… Aujourd’hui les autoroutes, utilisées pour la course contre la montre de nos vies chronométrées, laissent passer, entre leurs grandes mailles, une multitude de chemins délicieux qui inspirent les peintres, de petites routes charmantes dans lesquelles musardent le piéton, le cycliste et l’automobiliste, de Nationale 7 chantée par le poète…
 

Des milliers de chemins buissonniers qui, oubliant leur fonction d’origine, n’existent plus que pour nous enchanter !

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